« Nul n’est au dessus de la loi », dit-on. A partir du moment où la justice centrafricaine a ordonné qu’il n’y a plus de moyens de pourvoir en cassation contre le sieur Amine Michel, l’homme est libre de tous ses mouvements et peut reprendre sans gène, le cours de ses rêves pour son pays et engager vivement la longue lutte politique qu’il compte mener.
Amine Michel n’a-t-il pas été victime d’un complot ourdi de longues mains par ceux qui ne voulaient pas voir une ère nouvelle s’ouvrir pour la Centrafrique ? Les faits reprochés à Amine Michel et pour lesquels il a été trainé au Tribunal, auraient pu être graves et gravissimes, s’ils étaient fondés. Tout porte à croire que le cœur généreux de ce fils de paysan, lui a valu des ennemis au Sommet de l’Etat.
Et même l’extérieur qui croyait possible d’imposer un candidat au Palais de la Renaissance, a du faire le jeu pour que le candidat de l’UNDP, le promoteur de la Révolution Verte, soit écarté de la course à la présidentielle.
Mais comme on aime bien le chanter sur le continent noir : « Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra ». Condamné en première instance et quoique la condamnation n’ait pas été de nature à empêcher Amine Michel à jouir de ses droits civiques et politiques, tout a été fait pour qu’il ne soit pas candidat à la présidentielle. Connaissant ses droits, Amine Michel solidement défendu par une armée d’avocats a interjeté appel.
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