Gouvernement collégial, gouvernement d’union nationale, gouvernement patriotique, appelez-le comme bon vous semble, c’est le résultat qui compte !
Qu’attend réellement le peuple centrafricain de son nouveau président et du gouvernement ?
Telle est aujourd’hui la question que l’on est en droit de se poser.
S’il est évident que la première attente du peuple centrafricain est la restauration de la sécurité, ce peuple ne demande pas pour autant moins de justice dans le pays ;
Si l’une des principales préoccupations du peuple centrafricain est le retour de la paix dans le pays, ce peuple ne veut nullement pour autant l’impunité pour ses bourreaux ;
Peut-on sacrifier la justice pour la paix ?
Peut-on avoir une sécurité sans justice ?
Telles sont les questions préoccupantes de l’heure qu’il convienne d’y répondre. De ces questions découlent les solutions d’un véritable retour de paix et de sécurité dans notre pays.
On entend ça et là que la situation de la Centrafrique ne permet pas d’honorer de suite les exigences d’un état démocratique avec un pouvoir et contre-pouvoir ;
On entend ça et là que la paix est encore trop fragile dans le pays et que l’on doit se mettre ensemble pour bâtir et consolider la paix et la sécurité ;
On entend ça et là qu’avec cette paix fragile et le chaos qui règne, on ne peut se permettre d’avoir des opposants dans le pays ;
Et de conclure qu’il faut négocier avec tous les belligérants, les forces rebelles, la société civile et tous les partis politiques afin de mettre en place un gouvernement collégial et d’union nationale. Ceci bien que certains partis politiques et groupes rebelles soient complices et/ou aient commis des atrocités sur le peuple centrafricain.
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