BANGUI - La campagne électorale pour le second tour des législatives, lancée depuis le 19 mars 2016, peine à Bangui et dans l’arrière-pays. C’est un constat du RJDH deux jours après l’ouverture de ladite campagne.
La campagne électorale est quasi inexistante à Bangui et dans certaines villes de provinces. Les banderoles, les affiches ne sont pas visibles. Les réunions et autres manifestations ne sont pas toujours enregistrées dans les circonscriptions où doit se tenir le second tour.
Cécile Digo-Kolingba, candidate du parti PATRIE au second tour des législatives dans la 2ème circonscription du 5 arrondissement dit remarquer cette faible campagne. Cela est justifié selon elle, par le désintéressement des électeurs, « l’endurance est là et on se prépare pour le 27 mars prochain. Vu la date du scrutin, les électeurs ne sont pas motivés et donc nous sommes obligés d’accentuer la sensibilisation et d’expliquer le rôle du député au sein de l’Assemblée Nationale. C’est vraiment un travail ardu » a –t-elle expliqué.
Même constat à Nola où le président de l’Autorité Sous-Préfectorale des Elections, Jean-Pierre Kondo déplore aussi l’inexistence des activités liées à cette période.
A Kaga-Bandoro, malgré la présence des candidats dans la localité, aucune manifestation n’est encore organisée. Le vice-président de l’ASPE de Kaga-Bandoro, François Saragba parle d’une timidité inquiétante. Ce constat est fait dans plusieurs villes où le second tour est prévu.
Ces législatives doivent se tenir d’ici le dimanche 27 mars dans 85 circonscriptions.