Les usagers du fleuve Oubangui, particulièrement les commerçants et propriétaires des baleinières et embarcations, ont lancé, mardi à Bangui, un appel aux autorités et aux casques bleus
C'est à partir de leur base, le port de Possel (150 km de Bangui) que les anti balakas arrêtent les embarcations, font descendre les femmes pour les regrouper dans une maison avant de les violer, ont dénoncé les commerçants qui tenaient une réunion pour déplorer les traitements subis.
Les milices rançonnent les propriétaires des baleinières avant de les libérer, déplorent les commerçants d'après qui chaque passager est soumis au paiement d'un impôt sur ses bagages dont les plus importants sont confisqués par les anti balakas.
La rencontre s'est soldée par un mot d'ordre des participants qui ont interdit les voyages sur le fleuve Oubangui jusqu'au démantèlement des milices anti balakas qui sèment la terreur sur le fleuve Oubangui.