Ce contrôle physique a été organisé sur toute l’étendue du territoire centrafricain et a pour but de vérifier la masse salariale.
Selon Joseph Ngaidama, chef personnel au ministère de la fonction publique, « il y’a des gens qui n’avaient pas été contrôlés en 2014, donc nous sommes en train de faire le contrôle maintenant pour vérifier la masse salariale afin de déterminer ceux qui ne seront pas présents, et voir dans quel contexte suspendre leur salaire », a t-il expliqué.
D’après lui, dans les différentes villes de provinces, le contrôle s’effectue avec les fiches B, « ce sont des fiches que les fonctionnaires doivent remplir y compris leur carte photo, leur matricule, leur identité, leur arrêté d’intégration et leur titularisation. Tout ceci est extrêmement important », a relevé Joseph Ngaidama.
Constantin Bria, cadre des affaires…. rencontré sur les lieux du contrôle, apprécie le travail. Toutefois, il n’a pas manqué de relever la mauvaise organisation. « C’est un mode de régulation de l’administration, c’est normal. Sauf que la méthode d’organisation du travail n’est pas adéquate. Nous attendons dans les rangs en file indienne et c’est long. S’ils révisaient cette organisation avec plusieurs bureaux pour recevoir les gens selon les lettres alphabétiques ça sera mieux », a-t-il proposé.
Les fonctionnaires qui refusent de prendre leur fonction seront considérés comme fantômes et leur salaire sera immédiatement coupé, selon la fonction publique.
Ce contrôle physique intervient après celui effectué en 2014. Le présent contrôle va durer trois jours.