BANGUI – Des autorités administratives et leaders religieux ont échangé ce jeudi 24 mars au centre de la mère de l’enfant sur une campagne de sensibilisation dénommée « tolérance zéro aux mariages précoces ». C’est sur initiative du ministère des Affaires Sociales.
Eloi Sylvestre Bettindji, Directeur de la réinsertion sociale, au Ministère des Affaires sociales, justifie cette rencontre, « cet atelier a pour but de mobiliser autour d’une campagne les leaders qui sont, les Maires des arrondissements des communes et les leaders religieux pour lutter contre les mariages des enfants. Nous avons jugé mieux que, pour atteindre l’objectif, il faut passer par les leaders religieux et les autorités administratives », a-t-il fait savoir.
Pour lui, l’enfant doit d’abord être préparé au mariage, « que le public Centrafricain se rende compte que le mariage ne rime pas avec enfant. Le mariage, certes c’est une étape de la vie mais, il doit attendre le moment. Donc, il faut d’abord préparer l’enfant », a-t-il soutenu.
Eloi Sylvestre Bettindji soutient que le mariage précoce détruit l’avenir de l’enfant et ça devient un problème de santé et un problème de développement.
Le mariage précoce, interdit par la loi Centrafricaine continue de se faire pratiquer dans le pays.