Depuis peu, la RCA fait la une des médias pour des histoires d’abus sexuels sur enfants mineurs dans ce pays. Même si ces actes ont été condamnés, et certains éléments de la Minusca rapatriés, jusque là, aucun procès n’a eu lieu. A dire vrai, le problème n’est pas traité a la racine. Sur le terrain, la Minusca est toujours présente et ses éléments ne cessent d’augmenter les massacres sexuels. Il est vrai que la pauvreté est aussi a l’origine de ce problème. Mais comment faire pour mettre fin a cette sale scène qui risque de sacrifier tout une génération ?
Pour l’heure, il est urgent de mettre sur pieds, une équipe mobile. Cette équipe se chargera de sensibiliser les Centrafricains et les Centrafricaines afin de dépasser le cap. La pauvreté est en fait, psychologique. La RCA dispose d’une vaste parcelle cultivable. Le gouvernement devra aussi mettre un accent important sur le secteur informel. Il doit encourager la politique qui puisse aider les populations a vivre de ses propres productions. Il faut aussi comprendre que le problème de la Centrafrique est la classe politique de ce pays. Celle-ci creuse tellement de fossé entre elle et la population que cette dernière se voit abandonnée et se livre a des actes indignes. Comment comprendre qu’un enfant age de 15 a 16 (mineur) puisse se laisser sodomiser en échange d’un biscuit alors que sa place devrait être a l’école. C’est justement parce que les gouvernants n’offrent guère des conditions qui puissent permettre aux enfants de s’épanouir . Au lieu que l’école soit vue comme l’une de portes de réussite, elle est devenue un lieu d’encombrement, et du coup, déplaît.
Nous devons sensibiliser, conscientiser, montrer aux jeunes générations que la société centrafricaine est respectée et respectable. Nous avons été assez humiliés, nos femmes, filles, sœurs insultées. Trop c’est trop, il est temps de faire croire a la femme et fille centrafricaine qu’au delà de ces biscuits, gâteaux… il y a une vie à protéger et un honneur a défendre. Que nous disposons de toutes les possibilités de nous relever, grâce à la femme. Alors, il est grand temps que la femme centrafricaine se montre capable a briser les barrières en changeant de vision.