Du 24 mars 2013 au 30 mars 2016, une partie de l 'histoire de la république centrafricaine est écrite en grand H. En trois ans, la Centrafrique a été secouée au plus profond , tanguée , trebuchée mais resistée aux forces du mal. Les sociologues et les historiens auront a écrire sur cette brève période de l' histoire du pays qui a laissé des traces et à failli mettre en mal la cohésion sociale et l'unité nationale. Faut-il rappeler à ceux qui ont la mémoire courte ? Non le temps arrivé pour que jamais cette page sombre de l'histoire ne soit pas oubliée mais, soit définitivement tournée pour que les centrafricains se mettent ensemble pour reconstruire le pays completement en lambeau. Comme dit une maxime tombée dans les moeurs; SI ON SE SAIT PAS D'OU L'ON VIENT, ON NE PEUT SAVOIR D'OU l'ON VA. C'est pourquoi une prise de conscience de tous les centrafricains est nécessaire pour que l'intérêt général prime au delà de tout. Les centrafricains ont connu trois ans de gâchis, trois présidents de la république , trois premiers ministres et plusieurs ministres. Le mal et la désolation ont traversé tout le pays, laissant une grande indifférence et créant deux clivages, occasionnant des souffrances physiques et morales et des destructions missives tant publiques et privées.
Chaque centrafricain était touché de près ou de loin mais par dessus tout, l'esprit patriotique et l"amour de la patrie a su emporter malgré, la haine et la division pour planter le nouveau arbre de la vraie renaissance de la Centrafrique a travers les élections à l'issue desquels, Faustin-Archange TOUADERA est élu président de la république. Aujourd'hui, le nouveau président suscite tout un espoir d'un peuple meurtrie en quête de tout ; de son identité, de la réconciliation, de la paix du vivre ensemble pour construire un avenir meilleur. La tâche qui attend les nouveaux dirigeants est énorme, mais ils ont intérêt à faire preuve de beaucoup de pedagogie pour conduire le pays ou tout est prioritaire et l' attente est grande. Mais les centrafricains sauront resserrer les coudes derrière le nouveau président dans cette bataille de reconstruction pour un État fort doté des institutions fortes et adaptées. Ce que l'on peut retenir en trois ans, c'est que les centrafricains n'ont rien à perdre, ils ont déjà tout perdu, et en trois ans ils ont mûri et que rien ne sera comme avant.