Bangui — Des centrafricains ont réagi le mardi 29 mars 2016 sur l’héritage qu’a laissé le feu président Barthelemy Boganda, résumé en 5 verbes. Certains pensent que ces 5 verbes sont appropriés un certain temps. Pour d’autres, ces 5 verbes ne sont pas respectés par les présidents qui se sont succédé au pouvoir.
Un politique de développement a été mis en place par le feu Barthelemy Boganda, président fondateur de la République Centrafricaine qui se résume en 5 verbes : « loger, nourrir, vêtir, instruire et soigner ».
Florentin Malémbetti, habitant de Bangui pense que ces 5 verbes sont appropriés à un certain temps, « au début, ces 5 verbes établis par Barthelemy Boganda sont respectés, les Centrafricains mènent une vie considérable », a-t-il rappelé.
Certaines personnes interrogées relèvent que les 5 verbes ne sont pas respectés par les présidents qui se sont succédé à la tête du pays, « depuis que le président Boganda est décédé, les présidents qui ont accédé au pouvoir ont tourné le dos à ces 5 verbes qui pouvaient leur servir de feuille de route », a-t-il soutenu.
Nicaise Yagbana, ingénieur civil pense que « ces 5 verbes du feu Boganda sont des verbes pour lesquels nous sommes appelés à faire l’application, malheureusement depuis l’indépendance on comprend qu’aucun président a appliqué ces 5 verbes » a observé Nicaise.
Pour ce dernier, c’est un manque de volonté politique à l’endroit de la population centrafricaine pour laquelle le gouvernement doit prêter main forte pour l’accomplissement de ces 5 verbes.
Les Centrafricains ont exprimé leur avis sur la mise en application des cinq verbes de Boganda, pendant la commémoration de 57ème anniversaire de sa mort.