Avec cette investiture de Faustin-Archange Touadéra comme président de la République, c’est désormais chose faite. Catherine Samba-Panza a donc passé le relais au nouvel homme fort de Centrafrique plusieurs jours après sa brillante élection à la magistrature suprême de l’Etat parachevant un long processus auquel les uns et les autres ont participé.
L’entrée en fonction de Touadéra marque une tournée décisive dans l’histoire politique de la République centrafricaine minée par les crises militaro-politiques à répétition durant des décennies passées.
Il est devenu le troisième président démocratiquement élu de la Centrafrique et le premier président de la 6è République dans un pays où les multiples coups d’Etat sont perçus comme mode d’accession au pouvoir le plus prisé au profit des élections démocratiques, mode le plus sûr de gouvernance.
Le dernier mouvement insurrectionnel qui a plongé le pays dans un gouffre infernal a été l’avènement au pouvoir de la Séléka du calamiteux Djotodia précipitant le départ du pouvoir de l’ancien président François Bozizé, devenu autiste.
... suite de l'article sur Autre presse