Excellences Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement,
Monsieur le Président du Conseil National de Transition,
Monsieur le Premier Ministre de la Transition,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle de Transition,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégations,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Nationaux de Transition,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et représentants des organisations internationales,
Mesdames et Messieurs les représentants des partis politiques,
Mesdames et Messieurs les représentants des syndicats et des organisations de la société civile,
Mesdames, et Messieurs, mes Chers Compatriotes,
Permettez-moi tout d’abord, de demander, que nous observions une minute de silence, en mémoire de toutes les victimes de la crise centrafricaine tombées depuis le 24 mars 2013.
(1 minute de silence) Merci !
Excellences, chers invités, Mesdames et Messieurs,
Ce jour est pour nous, peuple Centrafricain, un moment historique.
Oui, ce jour est pour tous les Centrafricains, le début d’une ère qui marque notre volonté commune d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays.
La grave crise qu’a connue la République Centrafricaine au lendemain des élections générales de 2011, est à présent derrière nous.
Elle a, certes, occasionné beaucoup de morts et donné lieu à la destruction des biens publics et privés, mais elle s’est achevée par la victoire de la démocratie c’est-à-dire le respect de la volonté du peuple Centrafricain à travers des élections équitables, justes et transparentes.
C’est un succès pour la République Centrafricaine, pour l’Afrique toute entière et pour toute la communauté internationale.
Plus qu’une simple cérémonie d’investiture à laquelle vous êtes conviés, c’est le retour de la République Centrafricaine sur la scène africaine et internationale que nous célébrons aujourd’hui.
C’est pourquoi, au moment où j’accède aux plus hautes charges de l’Etat, j’exprime mon infinie gratitude au peuple Centrafricain qui m’a choisi pour présider à ses destinées.
Mes Chers Compatriotes, cette consécration est la vôtre. Cette investiture est votre victoire : la victoire du peuple centrafricain !
Je me sens également animé par un sentiment de gratitude envers le monde entier qui a fait preuve d’un formidable élan de solidarité pour le retour à l’ordre constitutionnel normal.
Excellences, chers invités, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais tout d’abord rendre un hommage solennel à mes illustres prédécesseurs à la tête de l’Etat.
Je pense aux Présidents Barthelemy Boganda, David Dacko, Jean Bedel Bokassa, André Kolingba, Ange Félix Patassé, François Bozizé, Michel Djotodia Am Nandroko, Catherine Samba Panza qui ont donné au pays chacun à sa manière, le meilleur de lui-même.
L’histoire seule jugera l’impact de leurs actions sur le développement réel de la République Centrafricaine.
Madame le Chef de l’Etat de la Transition Catherine Samba Panza, chère sœur,
Je voudrais rendre un hommage à votre sens élevé du devoir, votre profond amour pour notre pays et vos actions à la tête de la transition.
Le peuple garde en mémoire le contexte de votre élection en qualité de Chef de l’Etat de la Transition.
Le moment était difficile puisque l’ordre et la stabilité étaient absents, les centrafricains vivaient comme des prisonniers sur leur propre terre, la vie humaine n’était plus sacrée.
Depuis, Vous n’avez pas manqué de travailler avec votre gouvernement pour remettre le pays sur la voie de la stabilité et des élections.
Vous devez, à compter de ce jour, avoir un sentiment de fierté pour la conduite à bon port de votre mission.
La nation toute entière doit être fière de vous et de votre gouvernement, fière des actions que vous avez menées et qui permettent ce jour à notre pays de revenir à la légalité constitutionnelle.
Madame le Chef de l’Etat, je vous exprime ma considération et toute ma fraternité.
Quant aux autres institutions de la transition, je salue également leurs rôles et efficacités dans la conduite des affaires qui relèvent de leurs compétences durant cette même période.
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