Boda – L’investiture du nouveau président de la République Centrafricaine Faustin Archange Touadéra a été analysée et appréciée à Boda, l’une des sous-préfectures de la Lobaye. La sécurité, la relance de l’agriculture et la réinsertion de l’éducation civique dans le programme éducatif sont là, les priorités appréciées par les habitants de Boda au RJDH en mission électorale dans la localité.
L’investiture suivie en direct par la population de Boda et ses environs le 30 mars 2016 a permis à cette population d’apprécier les mots forts du nouveau président.
Des habitants ont quitté leurs villages tels que Ndanga, Boboua, Loko et bien d’autres pour se retrouver à Boda centre afin de suivre le discours prononcé par leur nouveau président. Dans un cabaret en plein centre ville, un poste téléviseur a été installé avec un écran géant. Les jeunes, femmes, fonctionnaires et agents de l’Etat se sont agglutinés pour suivre Faustin Archange Touadéra.
A chaque phrase prononcée par Touadéra et qui rencontre l’agrément de la foule, elle réagit à travers des cris de joie. C’est une liesse populaire dans cette partie de la RCA le 30 mars 2016.
Assane Koultchoumi et Ali Moussa ont livré leurs attentes après ce discours d’investiture. « Le peuple Centrafricain n’a besoin rien que de la paix pour qu’il puisse vaquer librement à ses occupations. Le nouveau président doit appliquer ce qu’il a dit dans son discours pour le bien de tout le monde sans exception. Que l’agriculture, l’élevage, le commerce et l’éducation de nos enfants soient assurés normalement », ont-ils exprimé à cet effet.
Cependant, Abdrahim Abdraman président de la jeunesse Islamique de Boda-Boganangone souhaite pour sa part qu’ une évaluation soit organisée dans le but de jauger chaque membre du gouvernement durant la transition . « Par ailleurs, je jette à cette occasion une fleur à Mme Catherine Samba Panza car, elle a fait un travail remarquable pour qu’on puisse retrouver la légalité constitutionnelle dans notre pays« , a-t-il dit.
La sous préfecture de Boda est l’une des localités en Centrafrique qui a été durablement touchée par la crise. Cependant, c’est rare des localités où les deux communautés musulmane et chrétienne continuent de vivre ensemble et vaquent librement à ses occupations.