Bangui – Le maire de la ville de Sibut, Henri Dépané a déploré au RJDH les contrefactions d’actes de naissance à Sibut. Ces phénomènes sont récurrents depuis que les bâtiments et biens de la mairie ont été vandalisés.
Selon le constat fait par le RJDH à Sibut, il est ressorti que plusieurs actes de naissance ont été contresignés par des personnes au quartier avant d’être saisis par les autorités municipales. Le dernier cas remonte à la semaine dernière où un jeune dans la ville a été appréhendé avec un acte de naissance falsifié.
Henri Dépané, maire de la ville de Sibut se dit déchu du comportement des jeunes de la localité qui gardent encore de vers eux les registres d’acte de naissance volés. « Nous avons saisi plusieurs papiers d’état civil. Les auteurs de ces cas de vandalisme sont les jeunes d’ici. Quelques uns se trouvent à la police, parce qu’ils ont été appréhendés avec quelques documents», a-t-il témoigné.
Il a réitéré que plusieurs enfants nés pendant la crise restent sans acte de naissance parce que « la mairie a lancé une campagne de sensibilisation auprès de la population afin de restituer tous les registres qui seraient encore dans les quartiers au centre d’état civil ».
Le maire a confirmé avoir reçu déjà quelques registres d’acte de naissance enregistrés par le tribunal et visés par le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Sibut. « Quelques enfants ont déjà reçu. C’est le premier droit du citoyen à la naissance. Mais, nous déplorons la falsification de ces actes de naissance qui est devenue monnaie courante dans la ville de Sibut».
Les conséquences de la crise militaro-politique, se font toujours sentir dans plusieurs centres d’état civil à l’intérieur du pays. Les mairies ne disposent pas assez de registres d’acte de naissance. Ceci constitue une violation des droits des enfants et du citoyen.