Boda – Les habitants d’une partie de la Lobaye sont coupés du réseau de téléphonie mobile. Des abonnés et habitants se plaignent et demandent au gouvernement et aux responsables des sociétés téléphonies mobiles d’en trouver une solution rapide à cette préoccupation.
Selon le constat du RJDH, appeler est un luxe pour des habitant d’une partie de la Lobaye. De la commune Boboua en passant par la ville de Boda, Boganangone jusqu’à Ndolobo, les réseaux de téléphonie sont rares. Dans la ville de Boganangone, des habitants ont des téléphones portables mais seulement pour suivre la musique dans les cartes mémoires.
Baba Kouma, habitant la ville de Boganangone a expliqué au RJDH que pour effectuer des appels dans cette région, il faut parcourir des kilomètres et grimper une colline à environ 35 kms. « De fois, le réseau perturbe. C’est un véritable calvaire pour nous qui sommes des provinciaux », a-t-il témoigné.
La ville de Boda dispose des quatre réseaux à savoir Orange, Moov, telecel et Azur. Mais elles connaissent de plus en plus de disfonctionnement.
Les usagers des téléphones ne savent à quel saint se vouer. Hervé Malingué, opérateur économique au village Ndanga, situé à 17 km de Boda a témoigné que « les réseaux sont souvent coupés deux à trois jours avant d’être rétabli».
Ce problème de réseau met en difficulté les opérateurs économiques et les commerçants de la région afin de mieux gérer leurs affaires.
Les responsables des réseaux de téléphonie mobile de Boda ont confié au RJDH que ce problème technique relève des compétences des bureaux centraux. « La crise nous a fortement endommagé les installations. On n’a pas encore repris normalement faute de l’insécurité et à cause de la présence des groupes armés dans certaines villes », a justifié un chef technique sous l’anonymat.
Plusieurs autres villes de pays connaissent ce problème de ligne téléphonique depuis les évènements de 2012 qui ont détruit plusieurs installations dans le pays.