Boda — Certaines jeunes femmes de la Lobaye en général et celles de Boda en particulier pratiquent les activités génératrice de revenu, afin d’oublier les effets de la crise. C’est aussi une manière pour ces femmes de lutter contre la pauvreté, selon leur dire au RJDH.
Des femmes de Boda se sont organisées en groupement dans les restaurants et salons de coiffure, afin de combattre la pauvreté et surmonter les effets de la crise qui a durablement frappé cette région.
Ces femmes, sont à majorité des jeunes filles élèves, qui ont abandonné les études faute de soutien. Dans un salon de coiffure dénommé ‘’Leticia Beauté’, un groupe de femmes coiffeuses tressent les cheveux. Leticia Bouanga, responsable dudit salon a livré ses expressions au RJDH. « Nous sommes à l’aise sans aucun parent ni un mari pour nous aider », a-t-elle lâché.
Toute sorte de coiffure est pratiquée dans le salon ‘’Leticia beauté’’ de Boda. Mireille Souma est aussi coiffeuse. « Nous faisons le tissage, le rajout coiffé, faux chignon et les nouveautés à travers le monde. Le prix varie de 2000 à 3500 FCFA », a dit Mireille.
Selon la responsable du ‘’Leticia beauté’’, son entreprise peut encaisser 50.000 à 60.000 FCFA par semaine, surtout pendant les fêtes nationales et internationales des femmes.
Cette activité est profitable pour des commerçants détaillants qui voient leurs articles écoulés tous les jours. Les vendeurs de crème de cheveux, des mèches, du lait de beauté se disent satisfaits de bénéfices tirés à travers les salons de coiffure.
Moussa Ali, un commerçant de Boda a témoigné qu’il ne cesse d’avoir des commandes. « Je reçois des commandes de la part de ces femmes tous les jours. La plupart de mes articles sont achetés par les femmes pour leur beauté », a-t-il expliqué.
La jeunesse de la Lobaye veut redonner le blason économique de sa région après la crise qui a secoué la région. Elle lance un appel aux organisations nationales et internationale afin de les aider à amorcer le développement après la crise.