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Centrafrique : Les conducteurs de taxis motos de Sibut déplorent l’insécurité dans la localité
Publié le samedi 9 avril 2016  |  RJDH-Centrafrique
Greve
© Autre presse par DR
Greve des taxis-moto
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SIBUT — Des braquages à main armée font le quotidien des conducteurs des taxis motos dans les périphériques de Sibut. Plusieurs motos, des effets personnels ont été emportés par des ravisseurs et des cas des coups et blessures ont été enregistrés par le bureau des conducteurs des taxis motos.

Sur les axes Kaga-Bandoro, Bambari et de Ndjoukou, les conducteurs des taxis motos et des particuliers sont quotidiennement victimes de braquages à main armée. Les ravisseurs seraient des ex- Anti Balaka en provenance de Damara et de Kouango.

Séraphin- Stanislas Balégo Sérapo, secrétaire général des conducteurs des taxis motos de la préfecture de la Kémo, a témoigné avoir été aussi victime des cas de braquages à main armée. « Ces vols à main armée sont réguliers. Des personnes non identifiées proviennent des axes de Kaga- Bandoro, Bambari et Ndjoukou, munies des armes de chasse et de guerre, font de braquage sur les passants. Cette insécurité rend difficile l’accès dans les autres régions à moto », a-t-il déploré.

Il a relevé qu’il a été victime et témoin des faits, pendant qu’il se rendait à Ndjoukou sur sa moto. Il a été dépouillé de sa moto et de ses biens par des hommes lourdement armés. « Ils étaient trois sur une moto, ils ont pris de l’argent et les layettes d’une femme enceinte qui était en ma compagnie. L’acte s’est déroulé à 45 kilomètres de la commune de Gala Fondo, au croisement dénommé Sinda », a témoigné le secrétaire général.

La femme enceinte a été agressée et blessée avant que ses effets soient emportés.

Anselme Yagbadja, président des conducteurs de taxis motos de la Kémo a fait savoir que des rapports ont été envoyés aux autorités de la ville de Sibut afin de dénoncer l’insécurité à répétition sur les axes. « Nous avons constaté que les forces armées centrafricaines (FACA) ne sont pas déployées à Sibut », a-t-il remarqué, avant de relever que « l’effectif des gendarmes et des policiers serait insuffisant pour traquer les ravisseurs ».

La crise militaro-politique a occasionné la prolifération des armes de tous calibres en Centrafrique. La relance des activités agricoles, la libre circulation des personnes et des biens sont fragilisées, suite à la persistance d’insécurité.
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