Dès sa nomination, le nouveau Président Centrafricain, Faustin-Archange Touadéra a rompu avec plusieurs pratiques francafricaines.
Tout d’abord, il n’a ni informé, encore moins consulté l’ambassadeur de France en Centrafrique, Charles Malinas, de la nomination de son premier ministre, contrairement à la pratique qui avait cours dans ce pays et dans bien de pays Africains, ce qui a remonté le diplomate français qui na pas caché son amertume devant certains de ses collègues, en y ajoutant, avec désarrois, que le président ne le consulte même pas pour les « grandes décisions » qu’il prends.
Informé de cette situation, la Présidence de la République Centrafricaine, à travers un proche de Touadéra a été on ne peut plus claire en affirmant que l’ambassadeur de France n’a rien à voir avec cette question : « il est ambassadeur, il doit rester dans son cadre. La nomination du premier ministre est du ressort du président de la République, selon notre constitution. Le chef de l’Etat n’a pas à informer ou consulter un ambassadeur pour poser cet acte soit-il ambassadeur de la France ».
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