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Centrafrique : les activités nocturnes reprennent à Bossangoa
Publié le lundi 11 avril 2016  |  RJDH-Centrafrique
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BOSSANGOA – La ville de Bossangoa, située à 305 km de Bangui, retrouve de plus en plus son ambiance nocturne après trois années de violence. Selon les habitants interrogés par le RJJDH, cette reprise est due à la présence des éléments des forces nationales et onusiennes.

Il est 20 heures au bar dancing 3ème Mi-Temps, situé au quartier Camp Chic dans le 1r arrondissement de Bossangoa, est plain comme une bouteille. Le groupe musical dénommé ‘’Ouham Musica’’ est en concert.

Junior et ses amis, assis sur des chaises en bois, sont en train de boire de la béer. Tous sont visiblement contents. « C’est depuis deux ans que je suis à Bossangoa. Mais, au début il n’y avait pas cette ambiance. On ne pouvait même pas circuler jusqu’au-delà de 19 heures dans la ville à cause des hommes en arme. Il n’avait pas de lieu de distraction. Ces derniers temps, nous avons constaté que l’ambiance reprend petit à petit la nuit », nous a décrit Junior.

En face, un groupe de jeunes femmes. Celles-ci chantent et dansent au rythme des musiciens. Ce sont des femmes vendeuses de viandes boucanées qui fêtent l’anniversaire de l’une d’entre elles. Micheline, l’une de ces vendeuses pense que cette reprise est liée à la présence des forces nationales et internationales « c’est grâce à ces forces que nous sommes en paix aujourd’hui. Actuellement, l’on peut circuler même jusqu’au-delà de 24 heures, car, on sent que la sécurité commence à revenir», a-t-elle lancé.

Au niveau de la gare routière de Bossangoa, l’ambiance est presque la même. Les gens n’ont pas envie de rentrer chez eux alors qu’il est déjà 21h19 minutes. Certains moto-taxi continuent de circuler. Deux buvettes sont encore ouvertes, l’une se trouve derrière la gare routière et l’autre juste en face.

« Parfois on quitte ici à partir de 24 heures, parce qu’il y’a des camions qui arrivent en provenance de Bangui. Donc, on attend encore là pour faire le déchargement. Depuis ces derniers temps la ville est calme », a expliqué Fernand, un jeune démarcheur.

L’entrée des ex-Séléka en mars 2013 dans la ville de Bossangoa a fait que cette ville a perdu son ambiance. Elle est en train de la reprendre grâce à la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette ville.
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