BOSSEMBELE – Le Sous-Préfet de Bossembele, Mathurin Maringo a dans une interview accordée au RJDH, présenté la situation de sa zone, qui connait un léger progrès sur le plan sécuritaire. Mais il a souhaité que les nouvelles autorités renforcent d’avantage la sécurité.
RJDH : La sous-préfecture de Bossembele est l’une des villes frappée par l’insécurité. Quelle est la situation d’une manière générale ?
Mathurin Maringo (MM) : Il y avait le redéploiement des autorités de l’Etat sur le terrain, et nous avons essayé de travailler avec les ex-combattants. Nous avons sensibilisé la population et depuis plus de deux ans aujourd’hui, il y a un léger progrès par rapport à la sécurité. Donc, je peux dire que pour le moment, il y a la paix. C’est ce qui nous a vraiment permis d’aller aux élections. Mais, le mieux serait de renforcer encore la sécurité puisse que de petits bandits continuent de circuler et d’agir ici.
Quel est le niveau du redéploiement de l’autorité de l’Etat dans la sous-préfecture de Bossembele ?
Depuis le mois de mai 2014, date à laquelle je suis à la tête de la sous-préfecture de Bossembele, presque toutes les structures administratives de l’Etat sont représentées. Je voudrais parler de la justice, la gendarmerie, la police, et les autres services de l’Etat. Sinon, ce sont les conditions de travail qui ne sont pas descentes. Il se pose quelques problèmes notamment, la question des locaux, des outils de travail, voire de résidence qui a été saccagée.
Comment appréciez-vous la fin des opérations dans la ville Bossembele?
Les élections se sont bien déroulées dans la circonscription de Bossembele. Les électeurs étaient déterminés à aller aux élections afin de tourner la page sombre de l’histoire. Donc au niveau de la localité, il n y a pas de problème particulier comme on l’a constaté dans certaines villes du pays.
Que souhaiteriez-vous aux nouvelles autorités pour le développement de la sous-préfecture de Bossembele?
Aux nouvelles autorités, c’est de se pencher sur l’agriculture car ici, la majorité de la population pratique cette activité. Il faut donner des moyens aux paysans afin de passer de la culture archaïque à la culture moderne. Il faut orienter la politique vers l’agriculture en mettant en place des groupements agropastoraux afin de relancer l’agriculture, l’élevage, et bien d’autres secteurs pour sortir le pays du sous-développement.
Monsieur le Sous-préfet Mathurin Maringo merci
A moi de vous remercier le monsieur le Journaliste.
Propos recueillis par Judicaël Yongo