Bangui – Le nouveau gouvernement que va diriger Simplice Mathieu Sarandji comporte vingt et trois (23) membres contrairement au Gouvernement Kamoun 4 qui comptait 31 ministres. Cela est due à la fusion de certains postes ministériels. Quels sont les avantages?
Le gouvernement de Simplice Mathieu Sarandji a été dévoilé hier dans l’après midi. Il est composé de 23 ministres contre les 31 pour le gouvernement Kamoun 4. Le gouvernement Sarandji apparait plus économique. Pour parvenir à minimiser le coup de son gouvernement, Sarandji a procédé à la fusion de certains postes ministériels.
Les Ministères de l’intérieur, de la sécurité publique et de l’administration du territoire sont fusionnés en un seul département, qui sera géré par Jean Serge Bokassa.
Les ministères de l’environnement et celui des eaux et forets devient ministère de l’environnement, du développement durable, des eaux et forets, chasses et pèches sont fusionnés et sera dirigé par Arlette Sombo Dibele.
Sarandji a aussi combiné les ministères de la fonction publique, de la modernisation de l’administration du travail, de l’emploi et de la protection sociale, que va piloter Abdoulaye Moussa. Là aussi c’était deux ministères différents.
Le ministère de la réconciliation nationale est inclue dans le ministère des affaires sociales, qui a comme patronne Virginie Mbaikoua.
L’Urbanisme est associé à l’habitat et le logement qui sera conduit par Gaby Francky Leffa.
Le ministère de la jeunesse a changé de nom pour devenir ministère de la promotion de la jeunesse, du développement des sports et du service civique. Pareil pour le ministère des transports qui est devenu ministère de l’équipement, des transports de l’aviation et du désenclavement.
Les régions sont plus ou moins représentés dans ce nouveau gouvernement de Sarandji. Le ministre de la défense nationale Josept Yakete est de la Kémo, Jean Serge Bokassa de la Lobaye, Charles Armel Doubane de Haut-Mbomou, Henri-Marie Dondra de la Base-Kotto pour ne citer que ceux là. La majorité des ministres ont étudié à l’Université de Bangui.
Le gouvernement de Sarandji, compte 4 femmes et 19 hommes. Trois challengers de Faustin Archange Touadera qui ont échoué dès le premier tour du 30 Décembre 2015 et qui se sont rapidement ralliés à lui occupent certains postes clés, à l’exemple de Joseph Yakete à la défense Nationale, Jean Serge Bokassa au ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et de l’administration du territoire et Charles Armel Doubane au ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaines et des centrafricains de l’étrangers.
Aucune présence des représentants des ex-Séléka et Anti-Balaka n’est signalée dans ce nouveau gouvernement. La majorité des ministères a connu de petite modification sur leur ancienne appellation.