Plusieurs cas de violences basées sur le genre ont été enregistrés dans la sous-préfecture de Bossembele, à 160 km de la capitale. Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Bossembele appelle à la réouverture rapide de la prison de ladite localité.
Félix Guy Yagueme, procureur de la République près le tribunal de Grande Instance de Bossembele, a confié que l’appareil judiciaire de la ville fonctionne à moitié par manque de moyen. Ce dernier regrette cette situation qui ne permet pas de faire face à la criminalité en hausse dans la localité « aujourd’hui, nous ne sommes pas en mesure de traquer les bandits ici. Cela fait que le niveau de la criminalité a augmenté après la crise » note-il.
Le procureur a évoqué la fragilité de l’appareil judiciaire en ces termes « au mois de Janvier, nous avons gardé à vue certaines personnes pour des pratiques de charlatanisme, de sorcellerie.Mais il y avait une foule qui était partie envahie le centre de détention puis, elle a réussi à récupérer ces personnes incarcérées dans les prisons ».
Félix Guy Yagueme a aussi évoqué le cas enregistré d’un homme à Boyali qui avait poignardé en février se femme enceinte « la femme a été transférée à l’hôpital de Bossembele et après une intervention chirurgicale, le médecin a réussi à sortir deux mort-nés » a précisé le procureur.
Le tribunal de grande instance de Bossembele, détruit pendant la crise a été réhabilité en 2015. Il n’est toujours pas opérationnel aujourd’hui.