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Le sanguinaire Sabone et ses acolytes réviennent a la charge pour attiser le feu sous le règne de Touadéra
Publié le vendredi 22 avril 2016  |  Centrafrique Libre
Abakar
© Autre presse par DR
Abakar Sabone,président du Parti de la Nouvelle Génération(PNG).
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Les élections qui sont organisées dans la sérénité en République Centrafricaine n’ont pas suffi à convaincre les ennemis connus du peuple à déposer les armes et fumer le calumet de paix avec les pouvoirs publics et les autres belligérants va-t-en guerre.

Après le changement tant souhaité par les Centrafricains, quelques ex éléments controversés de l’ex-Séléka notamment le tonitruant et éternel contestataire ; le capitaine autoproclamé Abakar Sabone du groupe politico-militaire MLCJ. Ce dernier s’est insurgé contre le président de la République, Faustin Archange Touadera au lendemain de la composition du gouvernement Sarandji.

Le rebelle reproche au chef de l’État d’avoir mis à l’écart les groupes armés qui avaient contribué selon lui, à la réussite du processus électoral en donnant des instructions fermes à leurs éléments pour baisser les armes.

Il prévient que cette exclusion pourrait avoir des conséquences graves pour le pays. Abakar Sabone menace de reprendre les armes pour mieux se faire entendre par les nouvelles autorités centrafricaines. Notons que ce chef rebelle a toujours utilisé ce moyen illégal d’expression pour se faire une place au soleil sous les règnes de François Bozizé où il a été parachuté ministre du tourisme durant un mois et de Michel Djotodia, dont son mouvement le MLCJ avait occupé une place prépondérante dans l’ex-coalition Séléka.

De ce combat insipide, faille-t-il faire confiance à cet homme imprévisible qui ne cesse de reconsidérer ses propos chaque fois que l’aiguille de la montre change de position ? Cette stratégie est incohérente et ressemble à une vision d’un autre âge en cette période de démocratie où tout rime avec discussion, contradiction constructive et consensus autour des sujets liés à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, à la résilience et au désarmement des ex-combattants qui ont semé la désolation dans ce pays…

Affronter les impondérables

Curieusement, le discours incendiaire de Sabone qui réfute toute idée du DDRR, conjure le gouvernement Sarandji et appelle à la reprise de la rébellion a trouvé un écho favorable auprès du « général » négérien Ali Darass de l’UPC. Ce dernier a mis les bouchées doubles en mobilisant ses troupes qui ont organisé une marche à Bambari, afin d’exiger l’entrée des groupes armés au gouvernement. Une manière bien musclée de mettre la pression sur le président Faustin Archange Touadera.

Au regard des agissements de Sabone et de Ali Darass, on observe tous les ingrédients de la poursuite de la crise centrafricaine. Mais ces agitateurs doivent aussi affronter le peuple centrafricain qui a la volonté manifeste de rompre avec ces hostilités aux conséquences indescriptibles. Plusieurs familles ont en effet été endeuillées dans un passé récent pour ces basses manœuvres politiques.

A la volonté du peuple, il faudrait aussi rajouter l’inflexibilité des nouveaux dirigeants vis-à-vis de cette comédie au goût fade. Ne dit-on pas que pour gouverner un pays, il faut des hommes déterminés et légalistes avec des nerfs bien disposés à affronter de front les impondérables ? Faustin Archange Touadera et Simplice Sarandji qui ont tranché en faveur de la légalité doivent s’inscrire dans cette dynamique pour restaurer l’autorité de l’État qui leur est si chère.

Autres éléments troublants, les troupes rebelles ougandaises de Joseph Kony continuent de sévir dans le centre-sud de la Centrafrique en toute impunité en dépit de la présence des forces internationales de la MINUSCA, des forces de défense et de sécurité ainsi que des militaires américains.

Les opérations conjointes de traque de ce seigneur de guerre piétinent et rien ne l’empêche de poursuivre les exactions les plus abominables. Les victimes civiles ne font plus confiance à ces troupes qui ont été mobilisés pour assurer leur sécurité et protéger les frontières de leur pays.

Cette passivité a connu son épilogue avec la dernière attaque meurtrière d’un village à Rafai dans la préfecture du Haut Mbomou. Au cours de ladite attaque, les casques bleus de la MINUSCA qui sont intervenus pour sauver la population en détresse, ont perdu l’un de leurs vaillants combattants, en l’occurrence un militaire marocain. Il y a également eu un blessé toujours du côté des forces internationales tandis qu’un villageois qui a voulu riposter a été abattu par les assaillants.

Ces forces négatives constituent des épines dans les pieds de Faustin Touadera et de Simplice Sarandji..
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