Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra qui a pris le pouvoir il y a moins d’un mois, déclare que ses premières actions seront de désarmer les ex-combattants rebelles, et de reconstruire l’armée.
“Les centrafricains doivent jouir de la Sécurité, de la paix et de la réconciliation nationale afin d’aller vaquer tranquillement à leurs occupations,” a-t’il déclaré dans une interview exclusive à la partie française de la VOA Afrique Jeudi.
Il a également ajouté que l’embargo sur les armes imposé à la RCA depuis 2013 devrait être levé.
“Actuellement, nos forces de défense ne sont pas opérationnelles. … Pour reconstruire notre armée, nous souhaitons que … cet embargo soit levé, tout du moins changé, afin que nos éléments puissent opérer.” IL se dit confiant, après sa rencontre avec le chef de l’ONU Ban Ki-moon, pour que ce problème puisse être soumis au prochain Conseil de Sécurité.
Jusque là, il n’y a pas eu de désarmement significatif des groupes armés, or, ce que réclame le président requiert un soutien financier de la communauté internationale.
Touadéra cependant a précisé qu’il avait eu avec Ban Ki-Moon, une discussion sur les cas graves d’accusation de viols en RCA par des soldats français de la Sangaris, mais d’ajouter que son gouvernement n’avait pas été sollicité pour être dans les enquêtes sur ces affaires.
“Ce que nous voulons, c’est que justice soit faite … Notre désir Et c’est ce que j’ai dit au Secrétaire Général de l’ONU Si dans ces accusations graves, il y a des preuves, nous devrions au moins en être informés et être impliqués dans les enquêtes pour trouver la vérité. Nous en parlerons aussi avec les pays contributeurs, afin d’accélérer le processus pour que la justice soit rendue à ces victimes.”