Au total 500 ex-combattants de la ville de Kaga-Bandoro ont volontairement déposé les armes la semaine dernière et ont opté pour l’agriculture et l’élevage, pour la relance des activités socio-économiques. L’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) appuie cette activité dans le cadre du pré-DDR.
Ces jeunes de Kaga-Bandoro, enrôlés dans les groupes armés, ont décidé de rompre avec les armes et opter pour la vie sociale. Appuyés par la FAO et la Minusca, ils ont choisi le domaine de l’agriculture et de l’élevage comme moyen de la relance socio-économique.
Rosmon Zokoué, assistant en communication à la FAO, souligne que l’appui aux ex-combattants est composé des kits agricoles et de l’élevage, « parmi les 500 ex-combattants enregistrés, 80 d’entre eux se sont lancés dans la culture maraîchère. Ils ont bénéficié des outils agricoles et des semences. Ceux qui ont choisi l’élevage ont reçu également des kits pour l’élevage des porcins et des caprins », a t-il expliqué. Il a par ailleurs ajouté que « cet appui entre dans le cadre du Pré-DDR ».
Le préfet de la Nana, Gribizi Gaston Yendémo, joint par le RJDH, a confirmé les activités qui ont été menées par la FAO auprès des jeunes de la ville de Kaga-Bandoro, qui selon lui, « consistent à redynamiser le secteur agricole et de l’élevage à travers le pré-DDR. Ce dynamisme est le souhait de la population, parce que le secteur agricole peine à reprendre suite à la présence des groupes armés qui sévissent dans les périphériques », a témoigné cette autorité préfectorale.
Environ 750 jeunes issus des groupes armés ex-Séléka et Anti-Balaka, ont été identifiés et ont bénéficié de l’appui des partenaires pour des activités génératrices de revenu. Ce processus qui entre dans le cadre du pré-DDR a été une fois de plus effectué à Kaga-Bandoro en janvier et en février 2016.