Après un voyage d’une semaine au Vatican à Paris puis à New York, le président Faustin-Archange Touadéra a repris manu militari les consultations avec les groupes armés.
« Laissez-moi six mois », voilà ce que le président a dit lundi aux représentants du FPRC, une branche de la Seleka dirigé par Nourredine Adam. Six mois, le temps de poser les jalons du processus du DDR qui s’annonce extrêmement long et chaotique.
Car avant de pouvoir le lancer, il va falloir se mettre d’accord avec les groupes armés qui ne veulent pas céder d’un pouce sur leurs revendications. Les différentes branches de la Seleka réclament notamment une meilleure représentativité au sein du gouvernement et des postes ministériels, comme celui de l’Elevage ou de la Sécurité publique.
Adboudalye Hissène, un des représentants du FRPC participait à la réunion de lundi. « Ils ne sont pas tombés d’accord » dit-il. Car Touadéra a un principe : il ne travaillera pas sur le terrain politique avec des groupes armés qui ne sont pas engagés dans le désarmement.
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