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© Autre presse par DR
Centrafrique : Deux cas de braquages à Birao font un mort et un blessé |
BIRAO— La population de la préfecture de la Vakaga s’inquiète de la traversée non contrôlée des braconniers soudanais et des hommes en arme non identifiés entre la frontière RCA et le Soudan. Ils se sont exprimés lors d’une mission du RJDH dans la localité.
Selon la population, la frontière Centrfricaino-Soudanaise, depuis l’Est en commençant dans la préfecture du Haut-Mbomou, en passant par la Haut-Kotto; Vakaga et Bamingui-Bangoran jusqu’à la frontière Tchad- Centrafrique, n’est pas contrôlée. Aucun service de l’Etat pour régulariser la sortie et l’entrée dans cette partie du pays.
Mahamat Charfadine, chef de groupe à Tiringoulou a souhaité que le nouveau régime puisse renouveler le service adéquat dans ces préfectures, « ces frontières sont sans contrôle de notre Etat. Ce qui fait que les braconniers soudanais et autres personnes non identifiées circulent librement sur le territoire Centrafricain, causant l’insécurité parmi la population. Le gouvernement est censé restauré les services des eaux et foret, de la police, de la gendarmerie « , a-t-il lancé.
Pour lui, le renforcement des militaires dans la région de Birao pour aider à résoudre le problème de la porosité de la frontière.
Bandassa Angreb, agent auxiliaire des eaux et forêt et chasse à Birao, a expliqué que, « ces étrangers viennent détruire notre faune sans inquiétude. Ils pratiquent la chasse jusque même dans la préfecture de Nana Gribizi. Ils exploitent des poivres sauvages qui pourraient ramener de l’argent dans la caisse de l’Etat Centrafricain. Ces mêmes braconniers étrangers font des braquages dans ces zones citées si haut et exploitent les bambous de chine dans la Vakaga », a- t-il expliqué.
C’est depuis 1982 jusqu’en 1993 que la frontière Centrafricano-Soudanaise était un peu sous contrôle des services de l’Etat. Le Programme de Développement de la Région Nord (PDRN) s’occupait des parcs Nationaux Saint Floris de Bamingui-Bangoran et de la réserve de Faune André Félix de Yatangaya dans la Vakaga.
Depuis plus de 20 ans, cette frontière est devenue perméable et sans contrôle de l’Etat central.
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