BANGUI —Les travaux ménagers, les harcèlements sexuels sont les principales causes de la déperdition scolaire des jeunes filles en RCA. Un constat fait par la bibliothécaire du Lycée des Martyrs, Irène Zialo à l’occasion de la journée Internationale des jeunes filles célébrée le 28 avril de chaque année.
La démotivation scolaire des jeunes filles en Centrafrique, la responsabilité est partagée entre trois catégories de personnes, les parents, les filles elles-mêmes et le gouvernement. Selon Irène Zao, « avant de venir à l’école, il faut que la fille fait le ménage pour les parents. Certaines filles font souvent l’objet de harcèlement de la part des enseignants et le gouvernement n’a pas une politique pour encourager ces jeunes filles à progresser dans les études », a-t-elle expliqué.
Batanzoni Elvira, élève en classe de 3e au complexe scolaire Avenir appelle les parents et le gouvernement à donner de l’importance aux filles dans leurs scolarisation, « je suis très ravis de cette journée, car c’est une occasion pour nous les filles de dénoncer les mauvaises pratiques orchestrées par certaines catégories de personnes en vers les jeunes filles. Je souhaite au gouvernement de trouver de solution sur la scolarisation des filles. Aux professeurs, nous sommes vos enfants et non vos épouses », s’est-elle exprimée.
La journée Internationale des filles a été instituée en 2012 par l’ONU.