L’INEVITABLE EPREUVE DE FORCE AVEC LES SELEKAS
Environ 3000 Antibalakas ont choisi patriotiquement, de déposer les armes. Comme le souhaite le nouveau Président, avant tout dialogue. Dans la ville de Kaga-Bandoro, ce sont 500 ex-combattants qui se sont désarmés. Ils optent désormais pour des formations, génératrices de revenu. Aussi, pour l’agriculture et l’élevage. Le Centrafrique a un besoin urgent de développer son agriculture et son élevage, pierre angulaire de l’autosuffisance alimentaire. Il faut saluer le volontarisme et le patriotisme des Antibalakas. En agissant de la sorte, en entrant dans le DDR, ils témoignent avec force de l’amour qu’ils portent à leur pays. Ils font amende honorable de leurs dérives sanglantes. Ils quittent les chemins tortueux de l’égarement, pour rejoindre leurs concitoyens, dans la quête de la paix (SIRIRI) et de la réconciliation. Les Antibalakas, montrent ainsi, leur appartenance, et leur amour à la terre centrafricaine. Ils ont pris acte de la naissance de la nouvelle Centrafrique, qui a surgit avec l’élection massive de FAUSTIN Archange Touadera. Un Président qui, avec sincérité veut engager le dialogue aves les bandes armées, pour sortir le pays du chaos. Il leur demande au nom des centrafricains de déposer les armes avant toutes discussions. C’est légitime. La Paix (SIRIRI) et la réconciliation sont à ce prix. On n’engage pas le dialogue avec le fusil à la main. Mais la fleur au canon.
LES CHANTAGES MORTIFERES ET INACCEPTABLES DES EX-SELEKAS
Afin de mettre fin au chaos sanglant qui a abîmé le Centrafrique. Afin de stopper les partitions du territoire en gestation. Afin d’apaiser les Centrafricains, pour qu’ils cessent de se regarder en chien de faïence. Un dialogue doit s’instauré certes, entre les groupes armés et le nouveau pouvoir. Mais pas à n’importe quels prix, et à n’importe quelles conditions non plus. A la différence des Antibalakas, les Selekas choisissent visiblement l’épreuve de force. Sans vergogne, et avec arrogance, certains chefs des ex- Sélékas, convaincus de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Veulent entrer au gouvernement pour échapper aux juridictions centrafricaines et internationales. Ca n’est pas acceptable. Ils doivent, obtempérer. Déposer les armes dans le cadre du DDR comme les Antibalakas. La reconstruction de la Centrafrique, ne saurait souffrir, des oukases des criminels de guerre étrangers. Les vrais Centrafricains doivent rejoindre la table de la fraternité, et dialoguer sans armes. Voici, ce qu’à répondu avec un culot inouï Abdoulaye Hissène un des chefs du (FPRC) ex- Séléka, basé à Bambari au Président Touadera, à sa demande de dialogue : « Nous n’irons pas au DDR si nos revendications politiques ne sont pas entendues… « L’entêtement des ex- Sélékas à fractionner le Centrafrique. A s’emparer du pouvoir à Bangui par la force. Peut-être à créer des Califats est sans réserve. C’est une déclaration de guerre au nouveau pouvoir. A la Centrafrique et à son peuple. La sagesse commandera à la Séléka de déposer les armes et de négocier. Pas pour se soustraire des tribunaux, ni de bénéficier, d’une quelconque impunité. Les Centrafricains par leur vote patriotique, veulent tourner définitivement la, page d’un passé chaotique.
CENTRAFRIQUE NA NDOUZOU ! (Debout le Centrafrique !)
A. DE KITIKI 1er Mai 2016