Dans le contexte du conflit qui oppose les différents groupes armés et le gouvernement centrafricains depuis, et des graves enjeux que cette situation engendre, tant sur la cohésion que sur la paix et la stabilité régionale, des efforts louables et combien importants ont été menés par les puissances régionales et internationales.
Le MRPMC a tout au long de cette marche à la recherche de la paix, durant des négociations pilotés pour sauver le pays dans cette crise, que le nouveau président centrafricains, n’a ménagé aucun effort depuis son investiture, pour parvenir à un accord de paix qui corrige les bases des relations entre les centrafricains eux même, à travers la reconnaissance des droits inaliénables et légitimes des populations.
Le MRPMC avait toutes les raisons de ne pas espérer que le processus de paix inter-centrafricains engagé par les différents groupes ne pouvait pas permettre à nos compatriotes un avenir meilleur, d’avancer vers un accord de paix qui prémunirait l’ensemble du territoire centrafricain de l’insécurité, que le Président ne garantisse pas à l’ensemble du peuple centrafricain, le développement, le bien-être et la paix définitive; Notre détermination sans faille sur le chantier de la paix, nous a conduit à prendre des engagements importants.
Telle était la conviction de nos compatriotes en reconnaissance de leurs droits en Centrafrique, dans un souci de contribuer à la stabilisation du pays, afin de permettre la mise en œuvre d’une nouvelle politique et de nouvelles mesures, qui aboutiraient à une prise en main d’une partie de leur destin dans le cadre d’un « Centrafrique nouveau»; avant que le président Centrafricain ne décide de renier ses engagements de campagne de désarmement comme la musique sur les ondes et les médias.
Nous condamnons la formation, et l’armement des FACA et l’utilisation des populations civiles déguisées en milices Balaka. Le MRPMC demande au Président de la république de dissoudre le gouvernement de ses amis professeurs actuels sans délai, et de représenter toute les différents couches, politico-militaires, partis politiques, société civile etc..
Nous avons aujourd’hui la lourde responsabilité d’asseoir une paix véritable qui corrige les échecs actuels du président et de son gouvernement. Depuis, aucun gouvernement n’a réorienté les mécanismes de gestion du pays. Nous supposons alors aujourd’hui la nécessité de l’émergence d’un nouveau contrat social.
Que toutes solutions à la crise, qui ignorent les préoccupations de nos compatriotes sont vouées à l’échec.
Le MRPMC peut déplorer les blocages actuels, qui sont dus à l’entêtement du gouvernement centrafricain à vouloir imposer un plan de règlement, qui ne bénéficie pas du soutien de nos compatriotes et qui comporte en lui, les germes d’une nouvelle déflagration du régime et d’une escalade dans la RCA.
Le MRPMC, conscient des enjeux graves que fait peser la situation en RCA sur la paix et la sécurité régionale et internationale, ne cessera de rappeler son engagement certain pour promouvoir la stabilité et sa détermination à poursuivre les efforts nécessaires à l’avènement de la paix.
Nous menaçons. Tout en restant fidèle aux idéaux de la paix, en tenant à rappeler qu’aucune ébauche de solution ne saurait être définie sans tenir compte des aspirations légitimes de ces compatriotes.
Vive la République, Vive MRPMC, Vive nos Compatriotes.
Par le Coordonateur du MRPMC
DJAZIM MAHAMAT