BANGUI— La République Centrafricaine à l’instar des autre pays du monde célèbre aujourd’hui, la journée mondiale de liberté de la presse. Le RJDH a tendu son micro ce matin à certaine population de la ville de Bangui, qui ont appréciéle travail que font les journalistes Centrafricain.
Michelin Imba-YangboNgombé, habitant du quartier kpéténé apprécie ce qu’ont fait les journalistes centrafricains pendant et après la crise « Grâce aux journalistes nous sommes informés sur tout ce qui se passe. Les journalistes centrafricains ont aussi contribué au retour de la paix et de la cohésion sociale dans ce pays. Etant le 4ème pouvoir, l’état doit mettre les moyens à leur disposition pour qu’ils nous informent régulièrement » a-t-il dit.
Pour Innocent BengbaTounidji, dénonce les pressions que subissent les journalistes, « le plus souvent nos journalistes sont coincés dans leur travail. Ils ne sont pas libres. Le fait de dire la vérité sur certaine réalité, les expose à toute sorte de pression que je dénonce. Il faut que l’Etat les protège » relève ce dernier.
« Malgré les difficultés et les conditions difficiles de travail, les journalistes font de leur mieux pour nous donner des information. Certains journaliste avait perdu leur vie pendant la crise qu’a connue le pays, d’autres ont vu leur bien détruis par les hommes armés. Mais ils continuent toujours d’exercer leur métier. Il faut les encourager. Je pense que tous, nous devons soutenir les journalistes » a expliqué Prince Tanguy Ngbogo.
Ces Centrafricains se sont exprimés lors de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse marquée en Centrafrique par une série d’activités dont un débat entre les journalistes et les nouvelles autorités.