Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera était l’invité d’honneur du plateau de Juan GOMEZ, lundi 02 mai 2016, dans le cadre de l’enregistrement en public de l’émission de RFI « Appels sur l’actualité. Sur le plateau de cet enregistrement en public à l’Alliance française de Bangui, le président centrafricain répond aux questions du public et des auditeurs portant sur les nombreux défis à relever pour reconstruire la République Centrafricaine. La question de Désarmement Démobilisation Réinsertion et Rapatriement (DDRR) était au centre d’échange.
Le Journaliste de la Radio France Internationale (RFI), Juan Gomez a enregistré deux émissions à Bangui la capitale centrafricaine le samedi 30 avril et le lundi 02 mai 2016 à l’Alliance Française. Il reçoit notamment le président de la République Centrafricaine ce lundi 2 mai. Quelques personnalités dont le premier ministre Simplice Sarandji, le ministre de la défense nationale, celui des affaires sociales et de la réconciliation, ainsi que l’ambassadeur de France à Bangui ont rehaussé de centaines à cette émission publique ayant vu la présence des centaines des banguissois.
L’occasion pour le public centrafricain d’échanger avec le nouveau président centrafricain, investi le 30 mars dernier sur les défis de l’heure. A cette occasion, Faustin Archange Touadera a répondu aux différentes questions posées sur le DDRR, la réconciliation, la relance économique, la relance agricole, et l’emploi des jeunes entre autres. La question du DDRR était revenue au cœur de cet échange citoyen qui a permis au public de connaitre la stratégie du nouveau président à répondre aux attentes du peuple centrafricain. « Le dénominateur commun de toutes les solutions c’est le DDRR», a répondu Faustin Archange Touadera à la question d’un interlocuteur durant l’enregistrement de l’émission en public.
Pour le professeur Faustin Archange Touadera, le gouvernement va très bientôt procéder à la dissolution des groupes armés qui sont appelés à disparaitre. Cette dissolution va se faire, selon lui par le DDRR. L’agriculture, l’élevage sont entre autres des mesures d’accompagnement pour la réinsertion des ex combattants. « C’est un processus qui suit son cours. car il faut aussi préparer les communautés de ces ex combattants pour leur insertion dans la société» a-t-il renchérie.
Le président élu de la République Centrafricaine reconnait les dérapages du programme de DDRR dans le passé sous l’ancien régime. « Nous avons tiré les leçons du DDRR dans le passé. C’est pourquoi nous avons initié la mise en place d’un comité à la présidence où tous les chefs des groupes armés sont représentés », a martelé Faustin Archange Touadera.
Bangui, Eric NGABA