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Cameroun : Corridor Douala-Bangui-Ndjamena – Le fret terrestre, mieux géré
Publié le mercredi 4 mai 2016  |  LNC
Corridor
© Autre presse par DR
Corridor Douala-Bangui
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Le projet de mise en œuvre de la dématérialisation des procédures du Commerce Extérieur poursuit inlassablement sa marche chez tous les acteurs concernés. Au niveau du transport routier, notamment sur les deux corridors conventionnels (Douala-Bangui) et (Douala-Ndjamena) un pas de plus vient d’être franchi avec le Bureau de gestion du Fret terrestre (Bgft) qui a présenté à ses pairs centrafricains du Bureau d’affrètement routier Centrafricain (BARC) et Tchadien (Bureau national du Fret (BNF) son nouveau système de gestion du fret terrestre, connu sous l’acronyme de (Sigfret). Côté Centrafricain, Parfait Biakité, le Directeur du BARC a assisté à cette présentation, tandis que Hibrahima Djibrill représentait le Tchad. De manière générale, Sigfret est un outil informatique qui automatise les processus liés à la gestion du fret terrestre.

« Notre souci est de nous conformer aux directives gouvernementales d’arrimage au processus de dématérialisation des procédures du commerce Extérieur et surtout de sécurisation du transit des marchandises du Cameroun en direction des pays de la sous région, du Tchad et de la RCA notamment… » Explique le Coordonateur général du BGFT, El Hadj Oumarou. Pour ce dernier, le processus de dématérialisation des procédures au sein de cette structure est certainement l’un des plus grandes réalisations du BGFT (financée sur fonds propres) depuis sa mise sur pied. Et en s’arrimant ainsi à la modernité, le département transport en transit du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (SNTRC) a ainsi tourné le dos à certaines pesanteurs dans la délivrance des titres et autres documents de transports (LVI), surtout à mis fin à certaines pratiques peu orthodoxes qui jusque là avaient cours au BGFT.

« Les déclarations se passent en ligne, les opérateurs s’ils le veulent peuvent à partir de leurs postes de travail, donner toutes les informations nécessaires pour l’établissement de leurs LVI sans nécessairement venir au BGFT » Explique Hassan, un des responsables de ce projet. Et l’on a ainsi appris que depuis novembre 2015, date de l’implémentation du nouveau système, plus de 10 000 lettres de voitures (LVI) ont été traitées. D’autres avantages du avantage du Sigfret résident dans la collecte et l’affichage des offres et de demande de transport, la sécurisation du fret en transit, la surveillance des quotas de répartition, le suivie du mouvement terrestre des marchandises, et la production des états statistiques…
Réduction des délais des coûts

« Nous avons convié nos partenaires du BNF et du BARC à cette rencontre pour leur présenter la nouvelle donne dans le traitement des dossiers pour l’obtention des titres et documents de transports, et surtout pour qu’ils s’en approprient.

C’est un impératif catégorique pour nous, si nous voulons effectivement réduire les délais et surtout le coût de transport des marchandises … » a précisé El Hadj Oumarou. Parfait Biakité du Directeur général du BARC a salué cette initiative du BGFT, et a indiqué qu’avant que son pays ne rentre dans le cycle de la violence, l’informatisation de leur système avait déjà démarré.

Côté Tchad, Hibrahima Djibrill son représentant s’est dit tout aussi satisfait de la présentation, et à promis que son pays va immédiatement s’arrimer à la nouvelle donne informatique. Bon à savoir, le Sigfret c’est trois modules : gestion du fret terrestre, Gestion de la lettre de voiture, suivi du mouvement terrestre des marchandises et les statistiques. Le BGFT annonce une formation, de tous les acteurs concernés à l’utilisation et à la manipulation du Sigfret, et surtout une campagne de sensibilisation des transporteurs routiers.

Camer.be
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