Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

RCA: Le ministre Jean Serge Bokassa promet la fermeté a tous ceux qui veulent défier l’autorité de l’état
Publié le mercredi 11 mai 2016  |  Centrafrique Libre
Le
© Autre presse par DR
Le Ministre Jean Serge Bokassa
Comment




Les habitants du quartier des 200 villas, du camp Fidèle Obrou et les petits commerçants situés aux alentours du Bureau d’affrètement Routière Centrafricain (BARC) étaient le témoin du théâtre d’une rixe entre les policiers de la CNS et les ex Seleka cantonnés au BSS le dimanche dernier.Tout a commencé par l’arrestation de deux éléments de l’ex seleka par les policiers dans l’affaire du vol d’une moto. Alertés par le propriétaire, les policiers ont réussi à interpeller deux malfrats qui circulaient dans les parages. Mécontents de cette arrestation, les ex Seleka ont leur fief à proximité sont sortis de leur caserne sous les yeux médusés des soldats égyptiens et camerounais pour commettre des actes délictueux. Sortis en masse avec des armes de guerre, ils ouvrent le feu,poignardent deux éléments des forces de l’ordre, prennent un policier en otage et érigent des barricades sur l’avenue de l’indépendance avant d’en être délogés par la MINUSCA.

Jean Serge BoKassa le premier flic centrafricain était arrivé sur le théâtre de l’incident à l’appel du directeur de la Compagnie Nationale de la Sécurité. Le Dg de la sécuritaire présidentielle et quelques éléments de la MINUSCA rwandaise qui protègent le président Faustin Archange Touadera étaient également présents sur les lieux.

M. Agou le député du premier arrondissement dans lequel se trouve les casernes des ex Séléka du camp Beal et de Bataillon de soutien qui était aussi présent a tenté de montrer son talent caché de médiateur improvisé. Après avoir rendu visite au policier pris en otage, le nouveau député a proposé aux responsables de la sécurité intérieure de le servir comme une monnaie d’échange avec les deux voleurs de la moto que les policiers ont arrêté quelques minutes plutôt.

Le député Agou accompagnés de quelques officiers décider d’aller au commissariat où était gardé les deux voleurs,mais c’est sans compter sur l’intransigeance du ministre de la sécurité Jean Serge Bokassa qui va donner des instructions fermes aux policiers pour que ces derniers puissent répondre de leurs forfaitures devant la justice. L’affaire prend une autre tournure, les chefs de la MINUSCA qui sont mis en Arlette défilent à leur tour sur les lieux.

Sans tarder le ministre informe le premier ministre Simplice Sarandji alors qu’il sortait du culte. Arrivé au BARC ce dernier félicite son ministre et convoque une réunion de crise dans la salle du cinéma de la primature. En présence des DG de la police, la gendarmerie, de la sécurité présidentielle et du député du premier arrondissement de Bangui, Simplice Sarandji fait part de sa consternation et rappelle qu’il est un justiciable comme tous les centrafricains et que de tels actes doivent être reprimés sévèrement par la justice.

A un officier de la MINUSCA présent dans la salle SMS a déclaré que son travail de premier Président n’aura pas de sens s’il ne peut pas protéger ses concitoyens. Il fait ensuite appel au représentant des Nations Unies en RCA M. Parfait Onanga qui décide de le rejoindre à la primature. Le président Faustin Archange Touadera qui avait été également mis en alerte plutôt veillait.

Lorsque Onanga arriva devant la primature, le premier ministre était déjà parti chez le président de la république pour lui faire le compte rendu de la réunion de la crise. Il fut accueilli par le ministre de l’intérieur Jean Serge Bokassa avant de décider à son tour de chez rendre à Boyrabé. Le président qui était informé heure par heure décide de se rendre lui même sur les lieux du sinistre. C’est ainsi qu’il va se retrouver sur place avec le premier ministre Sarandji, le ministre Jean Serge Bokassa, le patron de la MINUSCA M. Parfait Onanga, le chef d’État major de la MINUSCA et de plusieurs personnalités des Nations Unies.

Le président s’est entretenu avec le responsable des ex Séléka, un certain général autoproclamé Abdel sur la nécessité du retour de la paix en RCA. D’un ton ferme, il a appelé la MINUSCA à protéger ses concitoyens et a recommandé que la force soit à la loi pour mettre fin à l’impunité qui n’a que trop durer.

Face à ce débordement qualifié d’inacceptable le ministre en charge de la sûreté nationale M. Jean Serge Bokassa a tenu un discours ferme pour mettre en garde tous ceux qui veulent défier l’autorité de L’État. Le ministre a promis que la justice fera son travail pour sanctionner de manière la plus ferme ces ex Seleka qui s’en sont pris aux forces de l’ordre dans le cadre de leur mission.

Cette sortie du ministre Jean Serge Bokassa sonne la fin de la récréation et est un avertissement contre les « hors la loi » qui continuent de sévir en toute impunité.
Commentaires


Comment