BANGUI—Vingt-sept journalistes ont été entretenus, le mardi 10 mai sur la criminalité faunique et le braquage des éléphants en Centrafrique. Cette formation est organisée par le département de l’Environnement, du Développement Durable, des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, sur l’initiative du Programme de Conservation de la Biodiversité en Afrique Centrale-Sauvegarde des Eléphants d’Afrique Centrale (PCBAC-SEAC) avec l’appui du Fonds Mondial pour la Nature (WWF).
Le programme de conservation de la biodiversité en Afrique centrale-sauvegarde des éléphants d’Afrique centrale (PCBAC-SEAC), la résolution de l’Assemblé Générale des nations unies sur le trafic des espèces sauvages, les prescriptions de la loi faunique en vigueur en République Centrafricaine et les techniques de reportage sur les braconnages des éléphants sont les principaux points abordés lors de cette formation d’une journée.
La présence des journalistes à cet atelier rassure Pierre Kafando, Assistant Technique WWF/PCBAC qui dit compter sur ces professionnels des médias pour protéger la faune centrafricaine « le gros du travail sera fait par vous. C’est pourquoi, votre présence nous rassure » a-t-il indiqué.
Cette formation a permis aux journalistes d’avoir des informations précises sur la faune et les dangers qui la guettent, a déclaré Chantal Moyama Banga, chef de service de la communication au ministère de l’Environnement, du Développement Durable, des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche « cette rencontre est d’une importance capitale. Elle nous (journalistes) a permis d’avoir des informations fiables sur la régression drastique des éléphants en Centrafrique. C’est là que nous avons découvert qu’en dix ans, 62% des éléphants ont disparu ».
Elle a appelé ses pairs à s’impliquer dans la lutte contre le braconnage « avec cette formation, nous sommes plus que jamais invités à nous impliquer dans cette lutte de laquelle dépend l’avenir de notre environnement » lance t-elle.
Rémy Djamouss, journaliste et membre de l’Association des Radio Communautaires (ARC) dévoile sa méthode de lutte contre ce fléau « nous allons couvrir l’actualité qui touche aux dangers que les éléphants rencontrent chaque jour. Aussi, nous diffuserons des messages à l’endroit de nos compatriotes afin de les pousser à protéger leur forêt et les éléphants » promet ce dernier.
Le Programme de Conservation de la Biodiversité en Afrique Centrale – Sauvegarde des Eléphants d’Afrique Centrale (PCBAC-SEAC) est financé par la Banque Africaine de Développement. Ce programme est mis en œuvre depuis septembre 2013 dans trois pays de la CEEAC que sont le Cameroun, la RCA et le Tchad.