Deux ans après le décès de la photojournaliste française Camille Lepage en Centrafrique, les circonstances de sa disparition sont toujours mystérieuses. L’enquête piétine.
En ce début de mois de mai 2014, Camille Lepage se trouve dans la région de Bouar, non loin de la frontière camerounaise, pour un reportage sur l'exploitation du diamant.
Alors qu'elle voyage à moto en compagnie de plusieurs anti-balaka, le groupe tombe dans une embuscade. Certains trouvent la mort, dont Camille, 26 ans, tuée d'une balle dans la tête. Immédiatement des informations judiciaires sont ouvertes à Bangui et à Paris.
Un mois plus tard, des enquêteurs français sont envoyés en Centrafrique. Ils mènent des interrogatoires, mais ne peuvent se rendre sur les lieux du crime pour des raisons de sécurité. En septembre 2014, une commission rogatoire internationale arrive dans la capitale centrafricaine, mais elle ne sera pas exécutée, faute de moyens.
« On ne sait toujours pas qui sont les assaillants »
« Deux ans après, on ne sait toujours pas qui sont les assaillants », déplore Maryvonne Lepage, la mère de Camille. S'agit-il d'anti-balaka rivaux ? De combattants de la Seleka ? De Peuls ou d'un autre groupe armé ? Le mystère reste entier.
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