Dans une interview accordée au RJDH, Gaston Nguerekata, président du Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC) a accusé le nouveau président de l’Assemblée Nationale de corruption. Pour ce leader politique, l’élection du bureau du nouveau parlement présidé par Karim Meckassoua est émaillée de corruption.
Gaston Nguerekata ne passe pas par le dos de la cuillère pour accuser le nouveau président de l’Assemblée Nationale « vous me parlez de soupçons de corruption mais moi, je vous dis qu’il y a eu corruption avant et pendant l’élection du bureau de la nouvelle Assemblée Nationale. Karim Meckassoua a donné de l’argent à un de mes députés pour m’abandonner afin de le suivre, c’est de la corruption. Il y a eu aussi des rencontres dans des restaurants de Bangui où de l’argent a été distribué aux députés à qui promesse de voiture a été faite » a déclaré le président du PARC sur un ton ferme.
Cette attitude est intolérable pour Gaston Nguerekata qui pense que les auteurs méritent d’être sanctionnés « ces faits sont déshonorants pour un pays qui renoue avec la démocratie. Il faut punir les coupables pour corriger ces genres de comportements » propose t-il.
Le professeur Gaston Nguerekata a aussi condamné la sous représentativité des femmes dans le bureau du nouveau parlement « il n’y a qu’une seule femme parmi les onze membres du bureau. C’est regrettable. C’est la preuve que la question du genre n’a pas encore pris dans ce pays et il faut continuer à travailler dans ce sens pour que les femmes soient autant représentées dans nos institutions que les hommes » indique ce dernier.
Le président du PARC se dit prêt à soutenir les efforts de la reconstruction du pays « je suis là à Bangui pour essentiellement animer la vie politique en tant que leader d’une formation politique. Mais si le président me demande d’apporter ma contribution, je pense qu’on pourra en discuter » annonce t-il.
Le professeur Gaston Nguerekata est l’un des candidats malheureux à soutenir Faustin Archange Touadéra au second tour de la présidentielle. Son parti le PARC compte aujourd’hui quatre députés à l’Assemblée Nationale qui est composée de cent quarante honorables.