Depuis 2015, les efforts militaires du Nigeria et de ses alliés de la région dans leur lutte contre Boko Haram commencent à porter leurs fruits. Affaibli, le groupe terroriste recule depuis plusieurs mois mais constitue toujours une forte menace. Il sévit depuis 2009 dans le nord-est du Nigeria, a causé la mort d'au moins 20 000 personnes selon la Banque mondiale et ses attaques visent aussi les régions frontalières au Cameroun, Tchad et Niger. Le mode opératoire a également muté.
Sans doute un peu vite, le président Muhammadu Buhari affirmait en décembre 2015 avoir « techniquement gagné » la guerre contre Boko Haram. Depuis son arrivée au pouvoir, les jihadistes nigérians ont en effet reculé. Mais les observateurs, comme l’International Crisis Group dans son rapport de mai, appellent à ne pas crier victoire trop tôt.
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