Après avoir pris connaissance du rapport d’enquête des nations unies sur l’horreur d’abominables sévices sexuels perpétrés à l’encontre de nos enfants, relatant des viols d’une innommable barbarie, grande fut notre consternation.
Nous paysans de Centrafrique sous la bannière du mouvement KITE, saluons le courage de ces acteurs qui ont pris sur eux de dénoncer ces crimes odieux : Alexis Nguite, Paula Donovan, Andreas Kompas et le journal the Guardian.
C’est avec une profonde tristesse et une grande colère que nous condamnons :
– Les 804 cas de viol d’enfants identifiés (6 à 14 ans) dans le rapport des Nations Unies commis par l’armée française.
– L’ignoble justification complice de hautes personnalités françaises a l’instar de Jean pierre Chevènement qui dit : « Il est normal que le fait de se trouver au contact des populations malheureuses, abandonnées favorise les comportements de ce type ».
– La passivité complice ou la complicité passive des autorités françaises et centrafricaines de la transition.
Par conséquent, les paysans de Centrafrique et le mouvement KITE exigent dans l’immédiat :
– que Les 84 officiers et sous-officiers français pédophiles, auteurs des viols sur nos enfants cités dans le rapport des Nations Unies, soient transférés et traduits devant la justice centrafricaine.
– Des réparations doivent être versées aux familles et aux victimes.
– Des excuses doivent être formulées à l’endroit des victimes, de leurs familles et du peuple centrafricain.
– Une assistance psychologique doit être offerte aux victimes ainsi qu’à leurs familles.
– Des explications doivent être fournies par les autorités françaises au peuple centrafricain.
– La démission des autorités centrafricaines pour leur silence complice, ayant été informée de cette dramatique situation.
Les paysans de Centrafrique à travers son organisation APC associés aux familles des victimes, se constitueront partie civile et déposeront plainte a la CPI, contre le président Hollande chef des armées françaises pour complicité de crime contre l’humanité, ce pour s’être évertué à protéger les criminels en voilant l’information. De même une procédure sera engagée contre Monsieur Chevènement pour apologie de viol sur enfants.
Nous, paysans de Centrafrique, considérons ces actes monstrueux comme étant le comble de l’humiliation de notre peuple et de son avenir qu’incarnent nos enfants. En conséquence nous exigeons :
Le retrait sans délai des troupes françaises, face aux crimes perpétrés à l’encontre de la population centrafricaine et des enfants en particulier, sans compter sa responsabilité dans l’enlisement du conflit en RCA où elle mène une guerre du pétrole.
Le cas échéant nous paysans de Centrafrique prendrons nos responsabilités et les dispositions qui s’imposent pour les faire partir.
Pour la révolution ti bomengo ou la révolution du bonheur.
Le paysan BIDA KOYAGBELE
Le président du mouvement KITE