Par quel mystère le député maire de Levallois Perret s’est retrouvé mêlé au fiasco industriel d’Uramin en Centrafrique ? Retour sur un extraordinaire imbroglio politico-diplomatico-industriel.
Après avoir acquis en 2007 pour 1,8 milliards d’euros les permis d’exploitation de trois mines d’uranium en Afrique, la société Areva, le géant du nucléaire français, a été confrontée à toute une série de difficultés, en particulier en Centrafrique.
Sur place, le président centrafricain Bozizé conteste la vente des permis. Les techniciens d’Areva ne peuvent même pas accéder au bassin minier. Areva fait donc appel à un intermédiaire : un homme d’affaire à la double nationalité belge et congolaise, Georges Forest. Un second personnage va également proposer ses services : Patrick Balkany. Fin juillet 2008, un accord est conclu avec le président centrafricain. Le directeur des Mines d’Areva, Sébastien de Montessus, fait état dans un mail envoyé aux membres du directoire d’Areva du résultat de la négociation :
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