La société chinoise ‘’SDIC » qui à cause u conflit en Centrafrique, s’était désengagée en 2012 de l’usine de traitement du coton à Bossangoa (nord), a entamé ce mercredi des discussions avec le ministère du Développement rural dans l’optique de reprendre ses activités.
La Fédération centrafricaine des cotonculteurs, avec l’appui du gouvernement qui lui a octroyé une subvention de 180 millions de FCFA pour la campagne cotonnière, a déjà remis en marche cette usine miraculeusement épargnée lors des violences. Ainsi, les agriculteurs ont pu collecter et traiter plus de 2000 tonnes de coton qui étaient restées en souffrance dans les champs.
Les producteurs de coton, profitant de cette réouverture de l’usine, réclament au gouvernement le paiement de leur dette à hauteur d’un milliard et demi de FCFA en vue de reprendre leurs activités agricoles.
Cette dette provient du fait que c’est l’Etat qui après le traitement du coton à l’usine SDIC, est chargé de vendre le coton sur le marché mondial et de reverser aux cotonculteurs leur part, après avoir retiré la subvention qu’il leur a octroyée pour mener les travaux champêtres.
La culture du coton fait vivre plus de deux millions de Centrafricains et est pratiquée dans six préfectures de Centrafrique.
Durant le conflit que le pays a connu, seule la préfecture de l’Ouham continuait à cultiver le coton. Dans les préfectures de l’Ouham Pendé, Kémo, Nana Gribizi, Ouaka et la Basse-kotto où l’insécurité règne encore, les champs sont à l’abandon.