Lors de sa visite en France il y’a quelques semaines, le Président centrafricain Faustin Archange Touadéra a été reçu au palais de l’Élysée par son homologue français François Hollande.
Au menu, la diversité au sommet de l’État centrafricain, la sécurité et le soutien de la France en Centrafrique. Le Président français qui a d’ailleurs rappelé à son homologue centrafricain de faire tout pour la diversité ethnique et religieuse au sommet de l’État centrafricain, a félicité son homologue centrafricain de sa brillante élection au deuxième tour de la présidentielle de 2015-2016 qu’il a qualifiée de crédible, transparente et incontestable. Élection libre, transparente et crédible?
Dans ce même discours, le Président français a réitéré devant toute la presse centrafricaine et internationale lors de sa visite conditionnée à l’élection de Karim Meckassoua au perchoir de l’Assemblée Nationale à Bangui.
Pour beaucoup des analystes politiques centrafricain, le discours du Président français à Bangui montre clairement qu’il veut faire de ces élections en Centrafrique une de ses résistes politiques en Afrique or en voyant de près les élections de 2015-2016 étaient une mascarade, un échec non seulement de la Communauté internationale en générale mais de la France en particulier. On ne peut citer ici tous les cas d’irrégularités constatées lors de ces élections mais l’annulation par la Cour Constitutionnelle l’élection législative en dit long et tout.
Tout le monde sait que la France avait soutenu discrètement le candidat Touadéra à ces élections grâce à la Présidente de transition qui a vendu la qualité de son Beau-frère auprès du G8 au nom de la paix. La France, si elle comprendra un jour que les Centrafricains sont déjà matures, finira un jour par respecter le peuple centrafricain.
Rappelons que le Président Touadéra a été élu suite à des élections tenues dans des conditions transparentes et entachées des fraudes massives comme les législatives annulées par la Cour Constitutionnelle de Transition, mais au nom de la paix, tous les candidats à ces élections n’ont pas contesté vigoureusement.