La 13-ème édition du Festival de Cinéma Africain (FCAT) a démarré vendredi soir ses activités à Tarifa, dans la province andalouse de Cadix, au lendemain de son ouverture à la cinémathèque de Tanger, siège de cet événement culturel transfrontalier au Maroc.
Le FCAT 2016 a débuté officiellement par une « batucada » à travers les rues de Tarifa avec un groupe de percussionnistes sénégalais et ensuite par la Chorale de Tarifa.
Ainsi jusqu’au 4 juin, diverses activités vont marquer le festival pour permettre entre autres aux jeunes espagnols et marocains de vivre en symbiose à travers le 7è art.
Selon le Consul d’Espagne à Tanger, Arturo Reig Tapia, qui a assisté aux deux cérémonies d’ouverture, cet événement symbolise l’union entre deux cultures et deux continents très proches géographiquement.
« Grâce à la culture, nous avons bâti le symbole d’un pont sur le Détroit de Gibraltar », a-t-il indiqué, insistant sur l’importance de la culture dans les relations internationales.
Au total, 76 films de réalisateurs africains et européens seront projetés dans les villes de Tanger et de Tarifa durant le FCAT. Composée en majorité d’œuvres inédites en Espagne, cette filmographie est répartie en 7 sections dont 2 sections en compétition et 5 hors compétition.
Parmi celles en compétition, figurent « Hypermétropie » pour les longs-métrages de fiction et de documentaires, et « En Bref », pour les courts-métrages de fiction et de documentaires.
Il y a également cinq autres sections hors compétition, notamment « AfroScope » qui se penche sur une sélection panoramique de films sur les réalités africaines contemporaines ; « L’Afrique en rythme », qui proposera des œuvres sur la danse et la musique africaines et « Si Tanger m’était contée » pour les films sur la ville de Tanger.
TBS/cat/APA