Installée en Centrafrique en 2007, la banque panafricaine ECOBANK FÊTERA BIENTÔT SES 10 ans d’installation sur le sol centrafricain. Pour ses clients, l’espoir suscité au début de son installation dans ce pays tourne au cauchemar, a tel point qu’ils se demandent si la Direction Commerciale de cette banque fonctionne.
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. C’est sur ce proverbe français qu’on peut résumer le comportement de nos Institutions financières qui fonctionnent comme le Trésor Public Centrafricain de l’époque. Selon nos informations, il n’existe pas ou presque une Association des usagers des banques et des services financiers en Centrafrique si bien que les clients , autre fois considérés comme des rois, sont traités aujourd’hui comme des mendiants par les Institutions bancaires de notre pays. ECOBANK Centrafrique, pourtant Leader de ce secteur bancaire en RCA, fait figure d’un exemple patent du désordre et de la négligence des professionnels de ce secteur. D’ailleurs, il suffit de se pointer très tôt le matin dans l’une de ses agences pour s’en rendre compte. Contactée par CNC, l’une de ces clientes nous explique que pour avoir accès aux service d’ECOBANK dans n’importe quelle de ses agence, il faut se pointer dans un rang interminable au moins 6 heures du temps. Une fois au comptoir, là encore il faut prier pour ne pas être surpris des mauvaises nouvelles: problème de la disponibilité des fonds à la caisse, caprices des agents du front office etc. Ajoutant à ce désordre, l’arnaque du service clients qui laisse paraître comme fonds disponibles sur les comptes des clients des découverts. Une fois utilisé sans le savoir, le client devient endetté grâce à la magie de l’intérêt composés.
Négligence, désordre, manque du professionnalisme sont des difficultés quotidiennes des clients d’ECOBANK Cemtrafrique qui ne sont près à voir le bout du tunnel.
Alors, peut-on on parler d’un échec d’ECOBANK en Centrafrique où du problème du management de son équipe de Direction? En tout cas, le dynamisme et le rayonnement d’ECOBANK s’écroulent sous le poids de ses nombreux clients.
Gisèle MOLOMA.