La FAO met en garde la population centrafricaine, suite à la découverte de la grippe aviaire au Cameroun.
Selon le consultant de la FAO en Centrafrique,
docteur-vétérinaire Boukaré Cissé, « la FAO s’est
impliquée depuis 2005 à informer la population et à former les éleveurs centrafricains dans la lutte contre la grippe aviaire. C’est une maladie très virulente, qui fait beaucoup de mortalité, presqu’à 100% chez les volailles.
C’est une maladie qui est aussi transmissible à l’homme et entraine une mortalité chez l’homme, selon ce dernier.
Depuis les premières apparitions de cette maladie, la FAO a fait beaucoup de sensibilisation et surtout des formations du personnel des services vétérinaires dans tous les pays pour les préparer à gérer la maladie et surtout les mesures à prendre pour l’éviter ».
Par ailleurs, l’Observatoire Centrafricain de la consommation (OCC) s’inquiète également de l’apparition de la grippe aviaire au Cameroun, pays qui approvisionne la République Centrafricaine en œufs et poulets.
Le conseiller économique et financier de l’Observatoire Centrafricain de la consommation, Georges Demba a invité le gouvernement à mettre en place des mesures préventives et thérapeutiques pour le contrôle de la vente des poulets sur le marché de la capitale centrafricaine.
« Tous ceux qui sont en droit d’avoir le regard sur ce genre de commerce, notamment l’importation des denrées alimentaires : les ministères du commerce, de la santé, ainsi que les autorités et l’Organisation mondiale de la santé(OMS) doivent aider l’observatoire pour que cette maladie ne puisse pas fouler le territoire centrafricain », a-t-il lancé sur une radio privée de Bangui
BB/of/APA