Le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement centrafricain se sont accordés fin mai sur un prêt d’environ 68 milliards de F CFA sur trois ans. Selon les deux parties, ces ressources seront affectées notamment à des réformes administratives, à la santé et à la sécurité. Le Fonds avait maintenu son appui durant la crise, à travers notamment son programme d'aide d'urgence.
Une mission de onze jours du Fonds monétaire international en Centrafrique, qui s’est achevée le 27 mai, a trouvé un accord avec les autorités de Bangui pour le renforcement de la coopération financière de l’institution de Bretton Woods.
Selon Samir Jahjah, chef de division adjoint pour l’Afrique au FMI, « les besoins de financement de la Centrafrique atteignent environ 200-250 millions de dollars ». La contribution immédiate du Fonds à ces besoins est un prêt de 68 milliards de F CFA (environ 103 millions d’euros/114 millions de dollars) accordé pour une durée de trois ans, dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC).
Il s’agit d’un prêt à taux très concessionnel (souvent fixé à 0 %) dont le remboursement commencera cinq ans après son décaissement. Ce financement doit encore être approuvé par le conseil d’administration du FMI, qui se réunit en juillet à Washington.
Le Fonds avait maintenu son programme d’assistance avec la Centrafrique, pendant la crise traversée par le pays au cours des dernières années, à travers notamment sa « facilité de crédit rapide », qui fournit des financements d’urgence.
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