Anders Kopass, le haut fonctionnaire de l’ONU qui avait révélé en juillet 2014 le scandale des allégations d’abus sexuels commis par des Casques bleus en Centrafrique, a démissionné mardi 7 juin 2016. Le diplomate suédois avait été sanctionné par sa hiérarchie, avant d’être finalement blanchi par une commission d’enquête d’indépendante. Depuis, les révélations se sont multipliées, mais l’ONU semble impuissante à mettre un terme à ces exactions. Philippe Bolopion est directeur adjoint du plaidoyer pour l’ONG Human Rights Watch qui a mené de nombreuses enquêtes sur ces exactions. Pour lui, cette démission est le symptôme d’une incapacité de l’ONU à avancer le sujet en raison d’un manque de volonté des États membres.
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