Le gouvernement congolais a réfuté jeudi les accusations d'exactions formulées par Human Rights Watch à l'encontre de ses soldats déployés en Centrafrique.
Dans un rapport rendu public le 7 juin, Human Rights Watch (HRW) accuse des militaires du Congo-Brazzaville déployés en Centrafrique d’avoir tué au moins 18 personnes. « Le rapport de HRW n’est pas crédible. Ce rapport est biaisé, il est à charge. Il n’est pas contradictoire », a réagi le porte-parole du gouvernement congolais, Thierrry Moungalla, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Justice, Pierre Mabiala, organisée jeudi 9 juin.
Ce dernier a précisé qu’une procédure a été ouverte dès 2015 par la justice congolaise et que des commissions rogatoires ont même eu lieu en Centrafrique permettant au juge congolais de rassembler assez d’éléments de preuves. « Les autorités mettront tout en œuvre pour que les présumés auteurs soient jugés, ce qui ne saurait tarder, une session spéciale de la Cour criminelle de Brazzaville devant prochainement être convoquée à cet effet », a-t-il assuré.
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