La France, qui tient la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU au mois de juin, organisait, le 10 juin au siège de New York, un débat public sur la protection des civils dans les opérations de maintien de la paix. Le président centrafricain ainsi que le ministre français des Affaires étrangères avaient fait le déplacement. Les deux hommes ont évidemment abordé la question des violences sexuelles faites aux civils et promis, une nouvelle fois, la tolérance zéro.
Dans un contexte très critique pour les opérations de maintien de la paix en Afrique, que ce soit au Mali, au Soudan du Sud, au Darfour ou encore en République démocratique du Congo où les civils restent les premières victimes du conflit, l’ONU devait présenter un exemple de réussite et a choisi la Centrafrique avec la Minusca. Cette mission a réussi à éviter des crimes de masse et permis la tenue d'élections. Ce constat est partagé par le président nouvellement élu, Faustin-Archange Touadéra. « Je tiens à témoigner la gratitude du gouvernement à la communauté internationale pour les appuis apportés dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat », a-t-il ainsi déclaré.
La réunion ministérielle était présidée par Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères français, qui a annoncé l’engagement de Paris à respecter les principes de Kigali qui donnent la priorité à la protection des civils.
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