Bangui — Un affrontement a opposé, le vendredi dernier, des éléments de sécurité intérieure de Bang à une équipe de peulhs armés qui voulaient entrer dans la ville avec leur troupeau. Le bilan non encore officiel fait état de quatorze morts et un blessé.
L’affrontement aurait eu lieu, selon nos sources, après l’échec des négociations engagées par les forces intérieures. Une autorité locale contactée a indiqué que la gendarmerie avait proposé aux peulhs armés d’entrer sans leurs armes « mais ils n’ont pas accepté. C’est de là que tout a commencé » a-t-elle expliqué.
Selon des sources sécuritaires, les peulhs armés ont infiltré la nuit « face au refus des forces intérieures, ces hommes armés sont entrés dans la nuit du jeudi au vendredi en passant par Ngaoundaye. Le vendredi matin, trois jeunes armés ont été appréhendés. C’est lorsque les forces regagnaient leur position qu’elles ont essuyé des tirs d’où l’affrontement » explique un cadre de la gendarmerie de la ville de Bang.
Cet affrontement, selon des sources non officielles, a fait quatorze morts du coté des assaillants et un blessé du coté des forces nationales. Le commandant de la brigade blessé serait transféré à Bangui pour de soins.
Selon les informations du RJDH, les peulhs armés se sont positionnés à quelques kilomètres de la ville avec l’intention d’attaquer la ville de Bang. Une source sécuritaire a confié que ces peulhs seraient une soixantaine. Le RJDH a tenté en vain d’entrer en contact avec les responsables de la sécurité publique et la Minusca pour avoir leur réaction.
Aux dernières nouvelles, les dispositifs militaires sont renforcés dans la ville. Les forces intérieures ont multiplié les patrouilles.