Bangui — Plus de mille enfants traumatisés par la crise ont été traités pendant trois mois par l’Organisation pour la Promotion des Initiatives pour le Développement Durable (OPID). Les activités ont pris fin le jeudi 16 juin au quartier Yassara, dans le 5ème arrondissement de Bangui, à l’occasion de la journée de l’enfant africain.
Ces enfants ont à l’occasion, composé et exécuté des chansons, produit des pièces de théâtre, récité des poèmes axés sur la paix, l’amour, l’unité et les droit des enfants.
Selon Patrick Zacko, président de l’ONG OPID, cette formation est faite suite au constat qui a relevé que le traumatisme a pris une proportion inquiétante chez les enfants après la crise « les enfants ont adopté des comportements. Ils présentaient, selon nos enquêtes, plusieurs aspects de traumatisme. C’est pour cela que nous avons décidé de les encadrer pour qu’ils sortent de cette situation » a-t-il justifié.
Le traitement du traumatisme s’est fait, selon le président à travers l’écoute et l’observation des enfants « c’est à partir de l’observation que nous avons descellé les causes sur lesquelles nous avons travaillé pour créer les conditions afin que ces enfants sortent des traumatismes » a expliqué ce dernier. L’âge de ces enfants, selon le président de l’OPID varie de 7 à 16 ans.
L’apport de cette ONG est salué par Etienne Ngaka, chef de quartier Yassara « les activités réalisées par cette ONG sont à saluer parce que les résultats sont palpables ». Le notable a reconnu que de nombreux enfants de son secteur sont traumatisés par la dernière crise « dans mon secteur, la crise a laissé beaucoup de traumatisme chez les enfants ».
Le chef de quartier Yassara suggère l’élargissement de cette activité à d’autres villes de la RCA.